10 choses que les enfants disent lorsqu’ils souffrent d’anxiété

Les enfants disent les choses les plus drôles, souvent au grand étonnement de leurs parents. Mais ces phrases peuvent indiquer que votre enfant est angoissé par quelque chose.

Les enfants éprouvent de l’anxiété comme la plupart des adolescents et des adultes, à la seule différence qu’ils doivent la communiquer. C’est pourquoi un parent ou un tuteur doit apprendre certains des appels à l’aide les plus évidents. Voici les choses que les enfants disent lorsqu’ils sont anxieux, et les connaître vous ferait le plus grand bien.

10 choses que les enfants disent pour suggérer qu’ils sont peut-être anxieux

Savoir ce que les enfants disent lorsqu’ils sont anxieux peut vous aider à les calmer.

1 – « J’ai sommeil ».

C’est l’une des phrases les plus souvent prononcées par les adultes après une longue journée de travail. Mais ces adultes ne s’arrêtent-ils jamais pour se demander si leur tout-petit ressent la même chose ? Les enfants ont la vie aussi dure que les adultes, car ils vivent des journées incroyablement stressantes et sont confrontés à des défis uniques.

C’est pourquoi vous devez toujours être attentif, car vous ne savez pas quand votre enfant aura besoin d’un coup de main.

La phrase « Je suis fatigué » peut être considérée comme un moyen pour les enfants qui demandent à une personne qui s’occupe d’eux de traverser ensemble une période difficile. Connaître cette phrase peut vous permettre de mieux comprendre ce que vit votre enfant.

2 – « J’ai mal à la tête ».

De nombreux parents n’accordent pas aux enfants le crédit qu’ils méritent. Les enfants sont très intelligents, curieux et peuvent faire presque n’importe quoi pour se sortir d’une situation délicate. L’un des moyens qu’ils utilisent est de se plaindre de maux de tête.

En tant que parent ou tuteur, vous ne devez pas accuser votre enfant de paresse. Au contraire, prenez-le à part et demandez-lui quel est le problème.

De cette façon, vous développerez un sentiment durable de confiance et de proximité avec votre enfant. Vous pouvez être soit le parent qui ajoute au mal de tête, soit celui qui l’apaise et améliore la situation. Nous vous conseillons vivement d’opter pour cette dernière solution, qui vous permettra d’avoir un avenir fantastique et communicatif.

3 – « Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? »

Une simple question, un appel à l’aide, un appel à l’action ou simplement un moyen d’obtenir un câlin.

Une chose est sûre, lorsqu’un tout-petit vous demande « Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? », il est clair que quelque chose le tracasse.

Ce n’est pas le moment de jouer les parents durs. Au contraire, il est temps d’approfondir la question et de montrer à l’enfant qu’il n’y a absolument rien qui cloche chez lui. Vous pouvez le faire en prononçant des mots de solidarité et d’affirmation. Vous pouvez également le faire en joignant le geste à la parole plutôt qu’en parlant.

Quoi qu’il en soit, votre tout-petit verra qu’il a un ami qu’il vaut la peine de garder et avec lequel il vaut la peine de communiquer.

4 – « Pouvons-nous rester à la maison ? »

Pour les enfants, rien ne vaut la maison, car il n’y a guère d’endroit où l’on puisse trouver autant d’amour et d’attention. C’est pourquoi il n’est pas rare de voir des enfants en bas âge éclater en sanglots lorsqu’il est temps de sortir.

Ce n’est pas que l’enfant soit asocial. En fait, c’est peut-être simplement parce qu’il préfère rester dans sa zone de confort. C’est maintenant à vous de montrer à votre enfant que vous comprenez ce que les enfants disent lorsqu’ils ont besoin de votre aide. Ensuite, rassurez-le en lui disant qu’il n’y a rien d’effrayant à sortir. Et avant que vous ne vous en rendiez compte, c’est l’enfant qui vous demandera quand il pourra sortir jouer au lieu de rester à l’intérieur.

5 – « C’est l’heure de rentrer à la maison ? »

Lorsque vous vous énervez contre le désir de votre enfant d’échapper à une foule de deux personnes ou plus, vous devez faire un retour en arrière.

Aujourd’hui, vous êtes peut-être la personne la plus sociable qui soit. Mais rappelez-vous l’époque où vous étiez incroyablement mal à l’aise dans une foule. Votre petit n’est qu’un enfant, et il vous faudra peut-être un peu de temps pour vous habituer à cette interaction sociale supplémentaire.

Ne vous laissez donc pas impressionner par le « C’est l’heure de partir ? », car il est peut-être temps de quitter la réunion. Par ailleurs, il n’y a pas de règles établies qui stipulent que votre enfant doit se sentir à l’aise en présence de vos amis. C’est de la même manière que vous ne supportez pas certains de vos beaux-parents et leurs manigances.

Vous devez donc laisser votre enfant respirer de temps en temps ; il ou elle reviendra à lui ou à elle si c’est ce qu’il ou elle veut.

6 – « Faites-le vous-même ».

La peur de faire un faux pas, la peur de décevoir papa et maman, le désir constant d’être parfait. Ce ne sont là que quelques-unes des raisons pour lesquelles un enfant peut se montrer réticent à accomplir une tâche en présence d’adultes.

Il sait que vous êtes plus âgé et probablement plus sage que lui, et il ne veut donc pas faire de fausses notes. À ce stade, il est inutile de critiquer l’enfant ou d’être déçu. Vous devez montrer à l’enfant anxieux qu’il n’y a rien de grave à accomplir la tâche.

Un enfant qui vous dit de le faire tout seul n’est pas impoli. C’est plutôt sa façon de montrer subtilement son anxiété. Prenez-le à bras-le-corps et montrez-lui calmement comment effectuer la tâche. Comme un jour, les rôles seront inversés.

7 – « Je veux rentrer à la maison ».

Cette phrase est assez explicite, car nous sommes tous passés par là et avons vu l’expression du visage d’un tout-petit lorsqu’il prononce ces cinq mots exigeants. Si ce n’est pas le cas, il vaut mieux s’y habituer car les enfants ne sont pas les plus tolérants. Ils n’hésiteront pas à écourter une rencontre gênante, et s’amuser avec leurs jouets à la maison semble être une meilleure proposition.

Le fait de dire « je veux rentrer à la maison » ne doit pas vous mettre en colère. Au contraire, appelez l’enfant à l’écart, écoutez son point de vue et prenez une décision prudente. Parfois, suivez les souhaits de l’enfant, excusez-vous de la réunion et ramenez-le à la maison. D’autres fois, montrez à l’enfant qu’il peut arriver qu’il n’obtienne pas ce qu’il souhaite. De cette façon, vous donnez à l’enfant une excellente formation et vous calmez les nerfs qu’il avait au départ.

8 – « Tu ne peux pas me faire ».

Il suffit de regarder les yeux de l’enfant lorsqu’il dit cela pour que votre cœur se mette à fondre et que vous réfléchissiez à deux fois à ce que vous vouliez faire. Les enfants sont peut-être impressionnables, mais ils ont parfois leur propre esprit. C’est le propre d’un bon parent, d’un bon tuteur, d’un bon ami que d’écouter son enfant.

« Ne m’oblige pas » signifie ne m’oblige pas, et vous risquez d’avoir un enfant en pleurs entre les mains si vous agissez autrement sans raison convaincante. Il est donc préférable d’envisager toutes les options avant de prendre une décision. De plus, il n’y a pas lieu de s’inquiéter si vous prenez la mauvaise décision au début. Vous finirez par trouver un équilibre et l’anxiété n’existera plus.

9 – « J’ai mal au ventre ».

C’est peut-être la crevette, c’est peut-être quelque chose que vous avez dit, ou c’est peut-être le désir ardent de sécher l’école. Une chose est sûre, les enfants ont parfois mal au ventre et ils ne savent pas le cacher. Lorsqu’un enfant vous dit qu’il a mal au ventre, il est préférable de lui poser quelques questions amicales.

De cette façon, vous atténuerez l’anxiété de l’enfant si c’est bien là le problème. Mais si cela ne fonctionne pas. Il est probablement préférable de consulter un médecin dès que possible. De plus, ce n’est pas le moment de prendre la situation à la légère : un tout-petit peut déjà être angoissé !

10 – « Peux-tu allumer la veilleuse pour moi ? »

Ces derniers temps, les enfants regardent beaucoup de médias qui les exposent à des choses qui peuvent les effrayer ou les angoisser. Ils ne sont pas très à l’aise lorsqu’ils sont laissés seuls, et le moins que vous puissiez faire est d’allumer la veilleuse.

Vous pouvez soit le faire, soit les border avant de vous rendre dans votre chambre. C’est juste une chose que les enfants disent pour vous alerter. Avant longtemps, ils auront vaincu leur peur et riront des bons vieux jours effrayants. Cependant, pendant ce temps, il vous faudra maîtriser l’art de laisser la veilleuse allumée.

Sinon, vous risquez de vous retrouver avec un enfant super endormi chaque jour d’école.

Dernières réflexions sur les choses que disent les enfants et qui révèlent de l’anxiété

Les enfants sont tout simplement adorables, et ils ont les façons les plus mignonnes de communiquer avec les personnes en qui ils ont le plus confiance. L’une des façons d’établir la confiance est de les écouter très attentivement. Si vous entendez l’une des déclarations ci-dessus, vous reconnaîtrez les signaux et saurez qu’il est temps de passer à l’action.

En tant que parent, il est toujours préférable de garder les lignes de communication ouvertes. Vous pourrez ainsi gagner la confiance de votre enfant. L’anxiété est naturelle et nous sommes tous passés par là lorsque nous étions à leur place. Le moins que nous puissions faire est d’être compatissants, justes et indéfectiblement sensibles à leurs problèmes d’enfants.

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