Les experts de notre culture sont enfin en train d’identifier les défis et les dons qui viennent avec le fait d’être un empathique. Dans les domaines de la psychologie et de la pratique spirituelle, les dirigeants parlent et écrivent sur la réalité de l’empathie alors qu’il devient clair qu’elle peut recouper la codépendance.
Êtes-vous un empathique ?
Être un empathique est défini par un individu qui est plus sensible que la moyenne des gens. Un empathique ressent le monde plus profondément et peut absorber les émotions et l’énergie des autres – même sans que ce soit leur intention. Pour un empathique, les limites peuvent être un problème, et il faut mettre l’accent sur le développement de méthodes pour centrer et protéger le champ énergétique personnel. Au-delà de la simple capacité à ressentir les émotions des autres, les empathes sont également très intuitifs. Les individus empathiques sentiront ce qui se trouve sous la surface visible de l’expression. Ces qualités combinées rendront difficile pour un empathique de se trouver dans des lieux publics bondés. Cela signifie également que les empathes ont généralement besoin d’une bonne dose de temps seul et régulièrement.
Le bon côté de l’empathie, ce sont les dons qui l’accompagnent. De nombreuses personnes ne sont pas très sensibles à leur intuition et peuvent négliger l’énergie ou les motifs négatifs sous-jacents chez les autres ; cela peut conduire à des relations ou des interactions négatives. Les empathes habilités peuvent éviter de telles situations en voyant la vraie nature d’une personne ou d’une situation.
Le côté obscur ? Un empathe déséquilibré qui n’a pas appris à maximiser et à protéger sa nature sensible peut être trop vulnérable. Si l’estime de soi est faible ou si l’empathe ne protège pas son besoin de solitude et de limites, des problèmes surgissent. Souvent, un empathique déséquilibré peut se retrouver dans une relation de codépendance.
Qu’est-ce qu’une relation de codépendance ?
Dans le passé, nous considérions que la codépendance impliquait toujours une personne ayant une dépendance. L’autre membre de ce modèle de relation permet à celui qui a une dépendance tout en étant simultanément dépendant de lui. Dans une relation de codépendance, les limites sont floues pour les deux partenaires. Les sentiments, les pensées et les responsabilités de l’un des partenaires ne sont pas clairs pour l’autre. Bien que cette relation puisse être assez malsaine et dysfonctionnelle, les personnes concernées restent dépendantes et enchevêtrées.
Comme vous pouvez le constater, les questions relatives aux limites, à l’estime de soi et à l’appropriation de ses sentiments et de ses pensées se chevauchent entre codépendance et empathie. Un empathique risque davantage de se retrouver dans une telle relation.
Voici 10 indices qui montrent que vous pouvez être un empathique qui met en œuvre une dynamique relationnelle malsaine :
1. Mauvaise estime de soi : Une mauvaise estime de soi remonte généralement aux expériences de l’enfance. Si vous avez été régulièrement ignoré ou maltraité pendant votre enfance, votre estime de soi est peut-être faible. De même, le fait d’avoir un parent qui a une mauvaise estime de soi montre à l’enfant qu’il s’agit d’une relation typique à avoir avec soi-même. De nombreux facteurs peuvent créer une faible estime de soi, et cette condition contribue à une mauvaise dynamique relationnelle entre adultes. Les personnes ayant une faible estime de soi sont particulièrement vulnérables aux effets d’une estime de soi détériorée lorsqu’elle se manifeste dans les relations.
2. Être une personne qui plaît : De nombreux individus apprennent très tôt dans la vie à faire plaisir aux autres comme une tactique de survie. Bien qu’il soit normal et sain de vouloir faire plaisir aux autres autour de soi, faire plaisir aux autres va au-delà des paramètres productifs. Dans les relations de codépendance, un partenaire se sent généralement prisonnier de l’impératif de plaire à l’autre – souvent à ses propres dépens. Les empathiques seront particulièrement susceptibles de souffrir de cette dynamique, car ils sont très conscients des émotions de leur partenaire et en subissent les effets. Les empathes sont naturellement des personnes très généreuses dans leurs relations. Alors que la générosité
3. apporte de la chaleur et de l’attention aux relations saines, cela se fait au détriment de l’empathie dans une relation de codépendance.
4. Absence de limites saines : Comme vous pouvez le voir, les limites jouent un rôle essentiel dans notre discussion sur l’empathie et la codépendance. Des limites saines sont cruciales pour une relation saine. Pour les empathes, la distinction de ce qui appartient à qui peut s’estomper. Les codépendants peuvent aller jusqu’aux deux extrêmes de l’équation des limites. Vous pouvez vous retrouver à assumer la responsabilité des sentiments et des comportements de votre partenaire. À l’inverse, vous pouvez rejeter la responsabilité de tous vos problèmes sur votre partenaire. Ces deux scénarios sont des cas de codépendance.
5. Tout prendre personnellement : Dans le célèbre livre de Don Miguel Ruiz, Les quatre accords, nous apprenons à ne pas prendre les choses personnellement. Ce classique spirituel de Ruiz éclaire le lecteur sur quatre pratiques qui transforment la vie en liberté personnelle. Apprendre à ne pas prendre les choses personnellement peut en effet libérer les partenaires des aspects codépendants d’une relation. L’empathique qui n’est pas équilibré et centré sera souvent extrêmement réactif. Tout ce que dit le partenaire va droit au cœur et provoque une forte réaction. Nous voyons une fois de plus comment des limites affaiblies jouent.