Un nouveau danger d’addiction involontaire à internet fait son apparition dans les chambres des enfants et adolescents français !
Il s’agit notamment de l’addiction aux jeux de rôle et aux réseaux sociaux.
Dans une enquête réalisée par des experts, 51% des parents déclarent que leur enfant est accro à l’écran.
Comment reconnaître ce danger, quelles sont les précautions à prendre et ce que l’on peut faire soi-même, conseillent les experts dans ce rapport.
Lors d’un dîner dominical typique, les familles s’assoient joyeusement autour de la table.
Elles parlent et rient ensemble.
Il n’y a qu’un seul siège vide.
Il s’agit de Rémy, le fils aîné, âgé de 15 ans.
Il n’a pas voulu participer au dîner familial.
Il est assis devant l’ordinateur.
C’est toujours le cas.
Lemmy est accro aux jeux et sa drogue de prédilection s’appelle World of Warcraft.
Personne n’a pu l’empêcher d’accumuler les jeux.
Les efforts de ses parents ont échoué.
Lorsqu’il est contraint de quitter l’écran, il réagit par le défi et la colère, devenant même violent dans les pires cas.
Il commence à transpirer et à trembler, devient agité, a du mal à se concentrer et a une mauvaise circulation sanguine.
Beaucoup de parents et d’adultes ne comprennent plus le monde de l’enfant.
Ou bien ils n’ont aucun moyen de reconnaître les problèmes de leurs enfants.
La dépendance aux jeux vidéo est un problème progressif.
De nombreux jeunes sont plus familiarisés avec les ordinateurs et le monde virtuel que leurs parents.
Même des obstacles désagréables comme un wifi bloqué peuvent être surmontés avec quelques astuces.
En particulier, les garçons préfèrent les jeux de rôle, tandis que les filles se connectent à des plateformes de chat et à des réseaux sociaux.
Le problème est que la plupart des parents se rendent compte trop tard que leurs enfants sont accros aux jeux.
En effet, les enfants ne crient pas, n’interrompent pas les autres et ne se battent pas.
Ils disparaissent avant que les parents ne s’en rendent compte.
Pourquoi l’internet et les jeux en ligne créent-ils une dépendance ?
Lorsque l’on joue à des jeux dans le monde virtuel, le cerveau est plus actif et plus excité que lorsqu’on lit un livre ou que l’on regarde la télévision.
Les jeux de rôle tels que « World of Warcraft » activent le système de récompense du cerveau.
Plus un joueur joue bien, plus il collecte d’objets (qui l’aident) et plus il a le sentiment d’avoir accompli quelque chose.
Il en résulte une augmentation de la sécrétion de dopamine, l’hormone du bonheur.
Cependant, si les joueurs veulent continuer à ressentir des émotions positives, ils doivent continuer à jouer.
Les anciens centres d’intérêt, comme l’athlétisme, n’ont plus de raison d’être.
Rémy a dû changer d’école en raison de ses mauvais résultats scolaires.
Rémy a été contraint de changer d’école en raison de ses mauvais résultats scolaires.
Au lieu de cela, Rémy s’asseyait devant un ordinateur au moins six heures par jour.
Le week-end, cela pouvait aller jusqu’à 10 heures ou plus.
Les routines quotidiennes telles que manger et dormir ne sont que des maux nécessaires pour les toxicomanes.
La faim est généralement étouffée avec du coca ou du lait.
Ces boissons peuvent facilement être consommées pendant que l’on joue.
Les activités normales telles que manger et dormir sont reléguées au second plan.
Il en va de même pour les réseaux sociaux.
Les personnes qui dépendent de ce type de communication et de présentation vivent dans un monde virtuel.
Elles s’excluent du monde réel.
Après tout, en ligne, ils peuvent faire semblant d’être parfaits.
Qui ne « participe » pas ?
Les parents entendent souvent leurs enfants dire que leurs amis sont en ligne tous les jours.
Si vous ne participez pas, vous êtes un perdant.
Cependant, je ne suis pas d’accord avec cette affirmation.
Je pense que cette affirmation est délibérément propagée par l’industrie.
Les ordinateurs rendent les gens stupides !
À mon avis, les anticonformistes sont ceux qui utilisent trop les médias numériques.
Les jeunes qui utilisent moins de médias sont mieux intégrés socialement.
On peut également se demander si l’utilisation des ordinateurs a un effet d’apprentissage significatif dans l’enseignement.
Certaines études ont montré que la présence d’un ordinateur dans la chambre d’un adolescent a un effet négatif sur les résultats scolaires.
Il n’est pas nécessaire d’être un expert en recherche sur le cerveau pour comprendre qu’une utilisation prolongée des médias est inutile !
Que peuvent faire les parents et les adultes ?
Autrefois, les enfants de l’école primaire regardaient trop la télévision le week-end, ce qui les rendait inattentifs et nerveux le lundi.
Aujourd’hui, certains experts pensent que c’est parce qu’ils passent trop de temps devant les écrans d’ordinateur.
C’est pourquoi la philosophie de l’éducation Montessori consiste à permettre aux enfants de trouver de nouvelles options de manière indépendante.
Il y a de plus en plus d’opportunités dans la vie scolaire quotidienne que les enfants peuvent remplir spontanément, plutôt que de laisser les autres décider pour eux.
Cependant, cela ne suffit pas.
La plupart des écoles n’offrent que peu ou pas d’ateliers ou de programmes de formation pour les élèves et les parents sur l’utilisation de l’internet.
Les éducateurs n’ont tout simplement pas les connaissances suffisantes.
Les parents doivent apprendre à comprendre le fonctionnement de l’internet, ce que signifie tirer le meilleur parti de ce média et pourquoi il attire les enfants et les adolescents.
Ce n’est que lorsque les parents sauront ce que font leurs enfants qu’ils pourront prévenir qualitativement l’abus des médias.
Pour comprendre ce qui est en jeu, les adultes eux-mêmes doivent jouer à ces jeux.
En fait, les parents, les enseignants et tous les éducateurs ont besoin d’une licence multimédia !
Concrètement, que peuvent faire les parents si leurs enfants sont sujets à l’addiction à Internet ?
Avoir le courage de dire « non ».
Même si tous les autres amis sont autorisés à s’asseoir devant un écran pendant des heures, c’est pédagogiquement insuffisant !
- Les ordinateurs ne doivent pas être placés dans la chambre des enfants.
Ils doivent être placés dans le salon ou dans toute autre pièce à laquelle tout le monde a accès.
- Les ordinateurs ne doivent être utilisés par les enfants que si leurs parents peuvent les utiliser.
- Installer des programmes de protection de l’enfance et de la jeunesse sur les ordinateurs.
- Les parents doivent apprendre à utiliser les ordinateurs, l’internet et les différents jeux.
En cas d’urgence, il convient de contacter un professionnel ou une initiative parentale.
- Lorsque les parents se rendent compte que leur enfant/adolescent présente les premiers signes d’une dépendance à l’internet, seule une interdiction stricte peut les aider.
Même si cela conduit à une grande dispute.
- Il est judicieux de conclure des accords avec d’autres parents afin que les enfants n’ignorent pas les interdictions parentales lorsqu’ils fréquentent leurs amis.