C’est bien de se sentir.
C’est bien de fermer la porte de la salle de bain et de crier devant votre miroir au sujet de petites choses, des choses sur lesquelles les autres ne savent même pas que vous êtes fâché.
C’est bien si vous ne savez pas pourquoi vous pleurez vous-même, si vous ne savez pas pourquoi vous êtes contrarié en premier lieu.
C’est bien si vous pleurez à propos de choses qui se sont passées il ya des années, des décennies, que vous auriez dû mettre dans votre passé maintenant.
C’est normal si vous ne savez pas comment régler vos problèmes, si vous sentez que la douleur ne disparaîtra jamais.
C’est bien si vous n’avez personne à qui envoyer des SMS sur ce qui ne va pas, qui ne comprendrait pas ce que vous vivez.
Ce n’est pas grave si vous êtes gêné (e) par votre façon d’agir, si vous vous sentez idiot de vous préoccuper tellement de quelque chose que personne d’autre ne voudrait insister.
C’est normal si vous voulez faire exploser de la musique ou faire du tapotement, pour que personne n’entende vos sanglots.
C’est acceptable si vous voulez vous essuyer les yeux et vous arroser le visage avec de l’eau avant de quitter la pièce, si vous ne voulez pas que quelqu’un se rende compte que vous pleuriez.
C’est bien si vous dites aux autres que vous allez bien quand ils le demandent, parce que vous voulez paraître fort.
Et c’est acceptable si vous décidez d’atteindre les gens, même si vous craignez de les déranger.
C’est bien si quelqu’un vous surprend dans la douleur et vient vous contrôler, si quelqu’un vous voit le plus vulnérable.
Ce n’est pas grave si vous avez besoin de vos proches pour vous calmer, car vous ne pouvez le faire vous-même.
C’est bien que vous ayez des émotions. C’est bien que vous soyez humain.
C’est bien que vous laissiez passer vos sentiments au lieu de les enfermer à l’intérieur jusqu’à ce que vous deveniez bleu.
C’est normal si l’espace derrière les yeux vous pique, si votre tête bat avec la douleur de toutes les larmes que vous avez versées.
C’est bien que vous soyez en contact avec vos pensées, que vous ne fassiez qu’un avec votre corps.
N’oubliez pas que vous n’êtes pas stupide de pleurer pour un garçon ou un ami, pour un travail ou pour une émission de télévision. Vos sentiments sont valables. Vous êtes valide
Ça va. À l’heure actuelle, cela n’est peut-être pas le cas, mais ce le sera. Ça va aller bien.