Certaines personnes ont tendance à s’accrocher à leurs émotions pour empêcher qu’une véritable manifestation de leur ego ne se révèle au reste du monde de manière claire et non filtrée.
Ils craignent souvent les effets que leur véritable émotivité peut avoir sur les autres : vont-ils s’enfuir, voir nos larmes ? Serons-nous seuls lorsque nous exprimerons notre colère ? Serons-nous ridiculisés lorsque nous exprimerons notre amour ? La peur de la solitude et la terreur de ne pas être aimé dominent.
Mais, qu’il s’agisse de colère, de joie, de ressentiment ou de tristesse, nous nous retrouvons dans ce manque d’expression jusqu’à ce que nous ne soyons plus nous-mêmes et plus esclaves de la peur.
Nous avons l’illusion que si nous n’exprimons pas notre véritable état d’esprit, ces tempêtes émotionnelles passeront d’elles-mêmes ; la réalité est qu’elles deviendront des tourbillons silencieux qui finiront par balayer ce que nous sommes et nous laisseront vides. Un état émotionnel qui se glisse dans les fibres de notre corps et nous rend malades.
En fait, selon plusieurs études, la suppression des impulsions émotionnelles réduit la capacité à résoudre les problèmes et la mémoire des expériences importantes sur le plan émotionnel ; elle conduit également au développement du pessimisme, de la dépression et d’une certaine activité. Des recherches de l’université de Stanford ont montré que les images persistantes d’impassibilité provoquent de fortes réactions de stress au répulsif. De même, une autre étude a identifié un risque de décès cinq fois plus élevé chez les personnes qui ont tendance à être négatives et à réprimer leur humeur.
Le pire dans cette attitude d’auto-suppression n’est pas tant que vous tombiez malade, mais que vous ne viviez pas : si vous ne montrez pas au monde qui vous êtes vraiment, le monde ne verra personne. Notre joie, notre douleur, notre malaise,
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