Le problème, c’est que nous sommes déconcertés lorsque ces personnes partent, car nous ne pouvons pas abandonner. Nous ne comprenons pas pourquoi Dieu enlèverait quelque chose d’aussi délicieux ou quelqu’un qui nous a déjà récupérés, si l’on jette un coup d’oeil à cela, du point de vue que si ces individus sont restés plus longtemps que prévu, leur excellence s’estompera, leur adoration se videra, leur histoire ne sera plus motivante et ils se transformeront en un poids que nous ne sommes pas censés transmettre, tout cela commencera à paraître bien et bien.
L’incarnation du renoncement est la confiance. La confiance que cette histoire est mieux laissée comme elle est. Il vaut mieux qu’elle reste telle que Dieu l’a composée. Il est possible qu’une révision détruise l’histoire. La transformer ne vous permettra pas de l’achever avec joie. Il est possible que ces personnes soient des assistants célestes envoyés pour vous montrer une chose ou deux, vous guérir ou faire de vous un individu supérieur et que, lorsque leur temps est écoulé, elles s’envolent. Ils sont destinés à être mis dans la vie d’une autre personne.
Peut-être ces personnes vous montrent-elles en outre comment abandonner, comment vous confiner, comment reconnaître quand le rôle de quelqu’un dans votre histoire est terminé et avoir confiance que l’individu suivant dont Dieu vous rapproche est en fait celui dont vous avez besoin, que vous ne le connaissiez pas encore.
Comme je me rends compte que le jour où nous rencontrons l’individu qui est destiné à rester toujours, nous aurions la possibilité de le repérer à un kilomètre de distance, nous nous souviendrions de lui dans une salle bondée puisque nous comprenons enfin le contraste entre quelqu’un qui contacte notre main et quelqu’un qui contacte notre esprit.