Devine quoi, les femmes fortes sont fières et débrouillardes. Elles sont indépendantes et intelligentes, et leurs émotions n’ébranlent pas leur esprit. Elles ne laissent pas leurs émotions compromettre leur indépendance ou leur fierté. Au contraire, lorsque l’émotion les submerge, cela ne fait que les renforcer. Car ce qui fait la force d’une femme, ce n’est pas simplement sa capacité à se tenir seule debout ou à parler quand d’autres essaient de la faire taire. C’est sa capacité à reconnaître ses sentiments, ceux emplis de bonheur et d’amour, ceux emplis de tristesse et de perte, les sentiments que les autres ont trop peur d’affronter. Une femme forte fait face à ses émotions tête baissée.
Elle les accepte et les gère. Elle pleure, elle devient en colère et frustrée, elle jette son téléphone contre le mur et enfouit son visage dans son oreiller pour crier. Elle prend une course de 8 miles pour piétiner chaque problème à chaque foulée. Elle se retire pour être seule et se déconnecte pendant 48 heures. Elle fait ce qu’il faut pour rester elle-même.
Car à travers toutes ses épreuves, ce qui fait qu’une femme forte est forte n’est pas simplement qu’elle surmonte l’obstacle, c’est qu’elle ressent la douleur, la frustration et l’épuisement qui accompagnent chaque petite chose difficile qui lui arrive, et elle ne l’ignore pas une seule fois. Elle ne fait pas semblant que ce n’est pas là, elle ne prétend pas que ses sentiments sont insignifiants. Car une femme forte sait à quel point ses sentiments sont importants.
Une femme forte sait que ses sentiments sont une grande partie de ce qu’elle est, et elle les soutient, les protège. Et quand elle agit selon eux, elle ne le voit pas comme une faiblesse. Elle n’agit pas pour les autres, elle le fait pour elle-même. Ses émotions ne sont pas un appel à l’aide ou une tentative d’être au centre de l’attention, elles sont sa prise sur la réalité. Elles sont son rappel que la vie est chaotique, qu’il n’y a pas de « normalité », et que même si cela existait, ce serait terrifiant d’ennui. Car si la normalité signifiait faire semblant que ses sentiments n’existent pas, si la normalité signifiait enfouir ses émotions en elle-même plutôt que de les libérer à travers des larmes, des cris dans les oreillers ou des téléphones jetés contre le mur, elle s’en moquerait. Une femme forte se fiche de la « normalité ».
Elle se fiche de ce que vous pensez. Allez-y, dites-lui que ses émotions sont dramatiques et irrationnelles, dites-lui que ses sentiments sont exagérés, qu’ils sont trop intenses. Ça ne la dérangera pas. Car peu importe la critique que vous avez sur les émotions d’une femme forte, elle sait qu’elles lui appartiennent, pas à vous.
Elle ne cherchera pas à vous convaincre que ses émotions sont légitimes ou qu’elle mérite de les ressentir. Elle le fait simplement. Elle ressent sans approbation, sans validité, sans permission des autres. Elle n’en a pas besoin. Elle a toutes ces choses en elle-même. Elle sait que ses sentiments sont valides, elle sait qu’elle a le droit de les ressentir. Elle fait ce qui est juste pour elle. Elle laisse la vie se dérouler et réagit avec la bravoure de l’acceptation, la bravoure de la reconnaissance. Une femme forte ne cède pas à ses émotions, elle les laisse la guider.