Lorsque le soleil se lève le matin, prenez un moment pour méditer sur le précieux privilège qu’est la vie : respirer, penser, savourer, aimer. Cette citation de l’empereur romain Marc Aurèle résonne avec une profonde vérité, mais parfois, dans le tourbillon de nos vies trépidantes, nous oublions cette réalité fondamentale.
Hier n’a pas été la meilleure journée pour moi. Alors que je me rendais à une réunion dans l’obscurité, j’ai reculé dans la voiture de mon mari sans la voir dans les rétroviseurs. Une collision, un bruit sourd, et la tension s’est installée. La culpabilité et les préoccupations ont commencé à me submerger. Mais au milieu de cette tourmente, un événement est venu me rappeler brutalement à la réalité.
Une amie de notre communauté venait de perdre son enfant dans un accident de voiture. Soudain, mes soucis à propos d’une simple bosse sur la voiture semblaient dérisoires. La perte d’un enfant est la douleur la plus insupportable qui soit. Cela m’a replongé dans mes propres souvenirs d’une tragédie similaire il y a huit ans, lorsque j’ai dû faire face à la mort d’un de mes enfants. Cette douleur, cette absence, cela m’a rappelé que nos défis quotidiens, aussi écrasants soient-ils, ne peuvent être comparés à une telle perte.
Dans ces moments-là, la perspective devient claire. Nous sommes tous bénis simplement d’être en vie, de respirer l’air frais du matin, de pouvoir aimer et être aimés. Alors, même face à nos difficultés, prenons le temps de cultiver la gratitude. Soyons reconnaissants pour chaque instant précieux, pour chaque obstacle surmonté.
Arrêtons-nous un instant, respirons profondément, et réalisons la chance que nous avons d’être là où nous sommes aujourd’hui. Dans les yeux d’un enfant qui sourit, dans le chant d’un oiseau, dans les petites joies du quotidien, trouvons la lumière qui dissipe les ténèbres de nos préoccupations.
En fin de compte, que nous réserve la vie sinon une série d’épreuves et de moments de bonheur éphémères ? Sachons apprécier chaque instant, car même au milieu de nos difficultés, nous sommes bénis.