Pour tirer le meilleur parti de la marche, il est préférable de choisir un chemin en pleine nature.
Ce n’est pas la même chose de marcher sur un tapis roulant, entre les quatre murs d’un gymnase, en ville ou à l’extérieur. Les neuroscientifiques de l’université Heriot Watt l’ont démontré en surveillant l’activité cérébrale de 12 personnes qui ont marché pendant 25 minutes dans un centre commercial, un espace vert et une rue très fréquentée. L’EEG mobile a permis de suivre les émotions et les états de frustration, de méditation, d’enthousiasme et d’attention.
Ils ont constaté que la relaxation et la méditation étaient plus intenses lorsque les sujets se promenaient dans les espaces verts. Ils se sentaient également moins frustrés. En fait, notre cerveau dans les espaces verts est capable de s’éteindre complètement et d’activer ce que l’on appelle « l’attention involontaire » et de se déplacer librement dans un état très similaire à la méditation de la pleine conscience. Au contraire, dans les rues et les centres commerciaux, nous devons être plus attentifs pour ne pas nous déconnecter complètement de nos soucis et ne pas laisser notre cerveau se reposer.