De nombreuses personnes recherchent la connexion avec leur Divin et sont à la recherche d‘une pratique spirituelle qui serait parfaite.
Elles considèrent que la pratique est parfaite si elle leur permet de se brancher sur le pouls magique de l’Univers ou sur le rituel parfait qui leur rappellera l’abondance totale et l’amour qui coule dans leur vie.
Ils recherchent également la meilleure routine de méditation qui leur permettra de danser librement dans la pure et belle lumière divine, la joie non filtrée, le matin. Ils recherchent des affirmations parfaites, des séries de mantras, des visualisations ou quelque chose d‘autre qui va les illuminer ou les remplir de gratitude, de bonheur et de foi.
Leur seule constante dans leur pratique spirituelle est leur recherche de la pratique parfaite, leur désir de s‘améliorer, leur soif de découvrir ou de tester des routines et des rituels qui seraient parfaits.
Parfois, nous nous sentons si proches du sentiment d‘unicité et de perfection : un agréable bourdonnement d‘émotions qui nous envahit de bonheur. Mais il y a aussi des jours où nous ne le ressentons pas. Parfois, leur pratique ne semble pas parfaite du tout. Telles sont les luttes des perfectionnistes spirituels. Il s‘agit d‘une lutte sans fin pour trouver la bonne pratique spirituelle qui leur conviendrait parfaitement.
Nous devrions simplement accepter de ne pas être parfaits, car personne ne l‘est.
La vérité est que chacun d‘entre nous est un être humain. Nous sommes des créatures imparfaites et désordonnées qui se réveillent parfois du mauvais pied. Nous avons tous des jours où nous ne nous sentons pas positifs à 100 %. Nous essayons de faire de notre mieux, mais nous n‘y arrivons pas.
Alors, au lieu de faire des efforts, nous devrions nous dire que ce n‘est pas grave. Parfois, ce sera plus que bien. Ce sera notre pratique parfaite : vivre chaque jour comme des êtres humains à la fois divins et imparfaits.
Dans notre quête d‘une pratique spirituelle parfaite, nous oublions généralement notre humanité. Dans notre besoin insatiable de nous rapprocher de notre Divin, ou dans notre quête perpétuelle de puiser dans notre moi supérieur ou de l‘incarner, nous oublions généralement de reconnaître ou de célébrer ce que nous sommes. Nous avons oublié que notre imperfection n‘était pas cruciale pour nous sentir divins, mais qu‘elle était la porte d‘entrée pour y accéder.
Une chose qui manquait à notre pratique parfaite était la permission d‘être humain.
Ainsi, au lieu de rechercher la perfection, nous rechercherons l‘appréciation et la plénitude de notre expérience humaine sur la planète. Nous nous autoriserons à danser avec la lumière pure et divine de l‘humanité désordonnée. Aussi, nous nous réjouissons de chaque imperfection de notre vie avec bonheur et gratitude.
Parce que, dans nos vies, chacun d‘entre nous choisit d‘être un être humain et de vivre une expérience humaine complexe, pleine et riche, mais pas la perfection. Ainsi, dans nos pratiques spirituelles, lorsque nous puisons dans la lumière, en embrassant le Divin, nous devrions également embrasser notre humanité.
Nous devrions embrasser la créature charmante et désordonnée que nous sommes – des créatures parfaites dans toutes leurs imperfections.