Le pire dans cette attitude d’auto-suppression n’est pas tant que vous tombiez malade, mais que vous ne viviez pas : si vous ne montrez pas au monde qui vous êtes vraiment, le monde ne verra personne. Notre joie, notre douleur, notre malaise, notre amour pour certaines choses et certaines personnes, et la façon dont nous communiquons nos sentiments font de nous ce que nous sommes – uniques.
En outre, se débarrasser de ce qui bouge en nous empêche de céder au nouveau, c’est-à-dire d’accepter le changement qui est l’essence de la vie.
Alors n’arrêtons pas notre colère, mais acceptons-la ; n’arrêtons pas les larmes, parce qu’elles arrosent notre cœur et lui donnent une nouvelle énergie ; n’arrêtons aucune émotion, parce qu’elle nous parle de notre âme. Exprimons chaque instant et chaque goût – doux et amer – de la vie sur cette terre.