Les câlins sont une forme essentielle de contact physique sur laquelle les humains comptent dès leur naissance et tout au long de leur vie. Selon le type de câlin, il peut être un signe d’intimité romantique, de sécurité, de soutien émotionnel, d’amitié ou d’amour. Pour vous aider à décrypter la signification d’une étreinte, nous nous sommes entretenus avec des experts en intimité qui ont analysé sept types courants d’étreintes et ce qu’ils révèlent d’une relation.
1. Câlin latéral
On parle d’étreinte latérale lorsque deux personnes s’enlacent en plaçant leurs bras autour de la taille ou de l’épaule de l’autre. Elles se tiennent généralement côte à côte, l’une utilisant le bras gauche et l’autre le bras droit.
Ce que cela signifie : « Une étreinte latérale signifie que vous n’êtes pas complètement dans le coup », explique Julian Colker, expert en intimité. Cette étreinte est plus fréquente chez les connaissances que chez les amis, car elle est plus accessible et plus appropriée pour des personnes qui ne sont pas très proches. Semblable à des mots d’encouragement, une étreinte latérale revient à dire « Tu vas y arriver ! » sans être totalement de cœur à cœur, explique Marla Mattenson, coach en relations et en intimité.
2. L’accolade amicale
Une étreinte amicale est une étreinte traditionnelle à deux bras où les poitrines des deux personnes se touchent. « En général, nous éloignons nos bassins l’un de l’autre, nous ne nous rapprochons pas l’un de l’autre », note Mme Mattenson.
Ce que cela signifie : La distance entre les deux pelvis offre un espace supplémentaire pour que rien ne soit interprété à tort comme étant sexuel ou romantique. En général, ces étreintes sont rapides, sauf si vous ne vous êtes pas vus depuis longtemps, ajoute Mme Mattenson.
3. L’accolade par derrière
Selon la façon dont cette étreinte est exécutée, elle peut indiquer une relation romantique ou une relation parent-enfant. Dans un contexte romantique, une personne se tient généralement derrière l’autre, le devant de la personne qui l’étreint touchant de près le derrière de l’autre, et elle entoure la poitrine ou le torse de son partenaire de ses bras. Dans un contexte parent-enfant, le parent peut s’accroupir, passer ses bras autour de la poitrine de son enfant par derrière et le bercer doucement d’un côté à l’autre ou simplement le tenir dans ses bras.
Ce que cela signifie : D’après Mattenson, cette pose permet aux couples de se rapprocher physiquement tout en regardant la même chose. En général, la personne la plus grande de la relation sera derrière (comme dans le cas des cuillères, une position courante pour les câlins). Pour donner à la « grande cuillère » une chance d’être la « petite cuillère », la personne plus petite peut l’enlacer par derrière.
Cette position peut également être un excellent câlin que les parents peuvent donner aux enfants. Cela leur donne un soutien supplémentaire dans le dos qui leur dit littéralement « Je te couvre » », explique Mme Mattenson.
4. L’accolade autour de la taille
Dans ce type de câlin, les tailles des deux partenaires sont complètement alignées et leurs bras sont enroulés autour de la taille de l’autre. Dans cette position, ils peuvent se pencher en arrière et se regarder dans les yeux.
Ce que cela signifie : Il s’agit d’une étreinte romantique intime, qui permet à quelqu’un de passer à l’action. « Ils peuvent passer à un domaine sexuel plus ludique, peut-être commencer à s’embrasser ou à se regarder dans les yeux », explique Mme Mattenson.
5. L’étreinte de l’ours, c’est-à-dire une étreinte serrée avec une pression.
Les câlins d’ours se font le plus souvent debout. C’est comme un câlin normal, mais beaucoup plus proche, plus serré et généralement plus long. Les câlins d’ours peuvent également se faire en position allongée, ce que Mattenson appelle la « couverture d’amour », avec une personne allongée sur l’autre.
Ce que cela signifie : Selon Colker, la sensation d’un câlin d’ours rappelle celle de l’utérus, lorsque nous nous sentons au chaud et en sécurité. Elle permet également d’activer le système nerveux parasympathique, qui nous fait sortir du mode combat, fuite ou gel. « Ce type d’étreinte est tellement rassasiant sur le plan physique et humain », affirme Mme Mattenson. Les amis proches, les partenaires romantiques et les membres de la famille peuvent tous se livrer à un câlin d’ours de manière appropriée.
6. Câlin unilatéral
Dans un câlin unilatéral, les deux personnes se font face. L’une reçoit généralement l’étreinte tandis que l’autre la donne. La personne qui reçoit l’étreinte est généralement molle, les bras le long du corps. Celui qui donne l’étreinte (ou celui qui la soutient) serre l’autre très fort.
Ce que cela signifie : Souvent considérée comme une étreinte forcée ou non désirée, l’étreinte unilatérale peut en fait apporter un soutien émotionnel. « Il n’y a pas de mal à s’effondrer un peu dans les bras de son partenaire pour qu’il vous soutienne lorsque les choses sont vraiment difficiles », explique M. Colker. Dans l’ensemble, l’étreinte unilatérale est la permission de simplement recevoir.
7. Câlin de cœur à cœur
Dans une étreinte de cœur à cœur, les deux personnes s’approchent de l’étreinte avec leur côté gauche, de sorte que leurs cœurs se touchent en premier. Vous pouvez le faire en position debout ou assise. En position assise, les bras et les jambes peuvent être entrelacés. Mattenson recommande de maintenir cette position pendant trois minutes ou plus.
Ce que cela signifie : « La plupart des gens s’enlacent involontairement en commençant par le côté droit, car il est plus protecteur et plus éloigné du cœur », explique Mattenson. « Quand on y va par le côté gauche, c’est intime ». C’est un câlin idéal pour les couples qui veulent devenir intimes ensemble.
Les câlins à cœur ouvert sont également bénéfiques pour les personnes qui n’aiment généralement pas les câlins mais qui veulent apaiser un être cher qui aime le contact physique ou dont le contact physique est le langage amoureux. « C’est plus nourrissant pour vous deux, même si vous n’appréciez pas vraiment l’aspect physique de la chose », explique M. Colker.