Lorsque vous réagissez à leurs abus, pourquoi les personnes abusives vous accusent d’être l’agresseur

 

Pour abuser et manipuler psychologiquement leur victime, les abuseurs prétendent que c’est la victime qui les maltraite. Il y a un moment où la victime peut s’effondrer et s’attaquer à l’abuseur.

La victime a toujours eu le sentiment qu’elle réagit de façon excessive, qu’il n’y a rien à faire, alors la victime le soutient passivement, restant incapable de reconnaître sa douleur et les abus qu’elle subit.

Le fait de traverser une période prolongée de maltraitance peut amener les victimes à s’en prendre à l’agresseur. Elles crient souvent, insultent et parfois agressent physiquement. Et l’agresseur réagit à cela en disant qu’un tel débordement est une « preuve » de son instabilité, et que ce sont eux qui abusent. Ils le soutiennent contre la victime le plus longtemps et le plus durement possible et refusent de discuter de la situation.

Ils ne veulent pas vous écouter parce que cet éclatement est la « preuve » qu’ils auront besoin de votre « instabilité émotionnelle ». Et en fait, c’est la victime elle-même qui souffre, mais elle a trop peur d’en parler, et n’est peut-être même pas consciente de la maltraitance.

L’abuseur manipule la situation à son avantage, en se faisant passer pour la victime. Cela suffit à faire croire à la victime qu’elle est l’agresseur et qu’elle a vraiment un tempérament violent, ce qui la conduit finalement à le croire, et peut même l’amener à demander de l’aide pour cela.

Et si la victime parvient à échapper à l’agresseur, il est très probable qu’elle n’ait aucune chance contre les rumeurs que l’agresseur pourrait lancer, surtout si la victime pense qu’elles sont vraies.

Quelle que soit la réaction inappropriée à une explosion émotionnelle, il est important de reconnaître les raisons qui la sous-tendent et de faire la distinction entre cette réaction et l’abus qui l’a provoquée.

Le terme « abus réactif » peut être un peu dur car il implique une violence considérable qui cause un préjudice physique et mental à la victime. La « violence réactive » ne nuit pas réellement à l’agresseur auquel elle s’adresse, mais le véritable agresseur essaie vraiment d’accroître son estime de soi et son pouvoir sur la victime.

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