Ce texte s’adresse à toutes les personnes qui pensent qu' »une bonne gifle au bon moment est ce dont les enfants ont besoin pour cesser d’être méchants ».
Il est généralement admis que les méthodes de discipline physiques et violentes, telles que la fessée, sont inefficaces et peuvent causer des dommages considérables aux enfants. La recherche montre que la violence physique ou émotionnelle peut avoir des effets négatifs à court et à long terme sur le développement mental et émotionnel des enfants, tels que des problèmes de comportement, des troubles de l’humeur, des difficultés d’apprentissage et des problèmes relationnels.
En revanche, une approche éducative basée sur la tendresse, la compréhension et une communication efficace est considérée comme plus efficace pour aider les enfants à développer des compétences sociales, émotionnelles et cognitives. Les parents peuvent faire preuve d’affection, d’empathie et de compassion envers leurs enfants, les encourager à exprimer leurs sentiments et leur offrir des conseils et un soutien émotionnel. Il est important de montrer les limites et les conséquences d’un comportement inapproprié, mais toujours avec gentillesse et respect.
Nous entendons parfois ces propos dans les écoles, aux passages piétons, dans les parcs ou sur les médias sociaux. Et cela reflète la tristesse de notre époque.
Nous sommes passés d’un modèle parental où les enfants ne pouvaient pas ouvrir la bouche à un mélange de modèles qui désoriente les parents et crée le chaos dans les recommandations des enfants. Une sorte de tour de Babel où règne le relativisme : tout peut être remis en question, tout peut être mauvais, tout peut être bon. Tout dépend de la façon dont on chante dans une chanson.
Eh bien, non, tout ne peut pas être remis en question. Dans l’éducation, comme dans tout autre secteur, il y a des lignes rouges à ne jamais franchir. L’une d’entre elles est la violence.
La fessée est un acte de violence, tout comme la fessée.
« Je ne bats pas mon enfant, je lui donne juste une fessée de temps en temps pour qu’il marche droit et qu’il se souvienne de qui est le chef. « En fait, cela me fait plus mal qu’à lui. « Je n’aime pas ça, mais il y a des fois où je n’ai pas le choix. Eh bien, tout d’abord, si vous apprenez à vos enfants que la violence – quelle qu’elle soit – est un moyen d’obtenir quelque chose, ils continueront à le faire.
Sachez que ce sont nos actes qui les éduquent le plus : rien ne leur apprendra plus que l’exemple donné par leurs modèles.
De plus, ils n’aimeront probablement pas frapper leurs camarades de classe, mais ils y verront une option parce que leurs parents, tuteurs ou éducateurs l’utilisent comme une option. En fait, ces juges utilisent cette violence contre eux même s’ils les aiment beaucoup, donc ils peuvent l’utiliser d’autant plus contre ceux qu’ils n’aiment pas beaucoup, vous ne pensez pas ?
« Parfois, je n’ai pas le choix ». Cette phrase fait l’amalgame entre violence et frustration, mais pas dans le sens où elle est dite, mais dans les faits. Dans cette gifle ou cette fessée, il y a la frustration de ne pas avoir obtenu ce que l’on voulait autrement, et la colère de faire quelque chose que l’on déteste. Une émotion supplémentaire, ce qui signifie plus d’énergie à libérer, et donc un coup plus fort.
Triste parce que cela peut causer de la douleur, de la peur, des larmes… Triste parce qu’elle peut provoquer ces trois choses à la fois sans rien enseigner. Cette punition, comme toutes les punitions, concentre l’attention sur le négatif, sur ce que nous supposons ne pas devoir être fait. La fessée ne concerne pas les comportements alternatifs. Elle peut signifier qu’il ne faut pas frapper ses amis, mais elle n’explique pas comment faire des demandes ou comment répondre à un rejet.
Un enfant peut passer de la fessée à la menace, à la discrimination, à l’isolement, à l’insulte. En conséquence, à cause de tous ces comportements, il sera engueulé, fessé ou giflé, et il ne saura jamais comment mieux se comporter.
Voici un autre commentaire courant : « On me l’a donné et je ne me suis pas si mal débrouillé ». Heureusement, il arrive qu’une personne réussisse « malgré » et non « à cause de ». Je suis sûr que quelqu’un vous a appris à réparer les choses et à ne pas utiliser la violence comme arme dans les négociations.
Heureusement, il est rare que quelqu’un soit traumatisé par une fessée ou une gifle, mais le fait est que l’on peut éduquer sans les utiliser, on peut éduquer mieux.
Cela demande plus d’efforts, c’est vrai, plus de patience, plus de réflexion et plus de temps partagé avec nos enfants. Du temps de qualité, pas du temps qui reste après le travail pour le ménage, le repassage, les files d’attente ou les courses.
Si nous faisons cela, les gifles et les fessées disparaîtront parce qu’elles ne seront pas nécessaires. Nous n’aurons pas besoin de mesures drastiques pour redresser un arbre tordu parce que nous le ferons déjà avec tendresse.
Et cela ne fera de mal à personne. Pensez-y. N’y a-t-il rien de plus beau ?
Une gifle est triste, tout comme une fesséeElle exige que nous soyons attentifs à ce qu’ils font, et pas seulement à ce qui franchit la barrière de notre sensibilité et de notre irritabilité. Il faut les observer, et pas seulement lorsqu’ils agissent comme des mouches qui nous empêchent de regarder la télévision ou de nous reposer un moment.
La tendresse envers les enfants est un aspect important de l’éducation, car elle crée un lien affectif fort entre parents et enfants. Il peut s’agir de gestes physiques tels que des câlins et des baisers, mais aussi de mots d’encouragement et de compliments. La tendresse montre aux enfants qu’ils sont aimés et acceptés, ce qui peut les aider à se sentir en sécurité et à développer leur confiance en eux.
La tendresse peut également aider les enfants à comprendre et à gérer leurs émotions. Les parents peuvent faire preuve d’empathie et de compréhension lorsque les enfants expriment leurs émotions et les aider à les nommer et à les comprendre. Cela peut les aider à développer une plus grande intelligence émotionnelle et à mieux gérer leurs propres émotions à l’avenir.
Il est également important de montrer de la tendresse aux enfants dans les moments difficiles, par exemple lorsqu’ils font une erreur ou sont punis. Les parents doivent être capables de faire preuve de compassion et d’empathie, même lorsqu’ils doivent appliquer les conséquences d’un comportement inapproprié. Cela peut aider les enfants à comprendre que les parents les aiment et les soutiennent même lorsqu’ils font des erreurs.