On nous dit souvent que nous devrions prendre des décisions en fonction de ce qui nous rend « heureux ».
Mais ce mode de fonctionnement conduit-il vraiment à une vie plus épanouie ? Pas vraiment.
Selon la philosophe contemporaine Emily Esfahani Smith, la poursuite du bonheur nous rend en fait malheureux.
Au lieu de cela, dit-elle, il devrait y avoir quelque chose de plus puissant. Voici les quatre piliers de la vie.
Pour savoir ce qu’ils sont, regardez la conférence TED.
Si vous n’avez pas le temps de regarder la vidéo, n’ayez crainte. Le brillant discours TED de Smith a été mis en mots.
Smith croit que le but de la vie est la poursuite du bonheur. Par conséquent, elle recherche la « vie parfaite » – un bel appartement, un petit ami génial, un travail idéal.
Cependant, au lieu de lui donner un sentiment d’accomplissement, cette quête lui donne un sentiment d’insécurité et de dérive.
Ne comprenant pas cela, elle a décidé de faire des études supérieures pour apprendre ce qui rend vraiment les gens heureux. Et cette découverte a changé sa vie.
Les données recueillies ont montré que la recherche du bonheur rendait plutôt les gens malheureux. Plus inquiétant, elle a également constaté que les taux de suicide sont en hausse dans le monde entier, atteignant récemment le niveau le plus élevé depuis 30 ans aux États-Unis.
Cela contraste fortement avec l’augmentation constante de notre niveau de vie.
Alors, que se passe-t-il ? Pourquoi nous sentons-nous plus désespérés que jamais ?
Les recherches montrent que nous désespérons non pas parce que nous ne sommes pas assez heureux. C’est plutôt que nous ne trouvons plus de sens à la vie.
Selon Smith, le bonheur et le sens de la vie sont différents.
Le psychologue définit le bonheur comme l’état de se sentir bien dans le moment présent. Mais la signification est bien plus profonde.
Le psychologue Martin Seligman affirme que « le sens est créé par l’appartenance, le service et le développement du meilleur de nous-mêmes à quelque chose qui nous dépasse ».
Notre culture est obsédée par le bonheur, mais M. Smith affirme que la recherche du sens est une voie plus épanouissante.
Les recherches montrent que les personnes qui donnent un sens à leur vie sont plus résilientes, obtiennent de meilleurs résultats à l’école et au travail et vivent plus longtemps.
La question est donc la suivante : comment pouvons-nous vivre des vies plus significatives ? Pour répondre à cette question, M. Smith a passé cinq ans à interroger des centaines de personnes et à lire des milliers de pages de littérature psychologique, philosophique et neuroscientifique.
C’est ainsi qu’elle a mis au point ce qu’elle appelle les « quatre piliers d’une vie qui a du sens ».
Le premier pilier. L’appartenance.
En d’autres termes, dans les relations, vous êtes valorisé et l’autre personne est valorisée.
Selon Smith, certains groupes apportent un sentiment d’appartenance superficiel. Vous êtes évalué en fonction de ce que vous croyez et de ce que vous détestez, et non de ce que vous êtes. Un véritable sentiment d’appartenance vient de l’amour.
Pour de nombreuses personnes, le sentiment d’appartenance est la source la plus fondamentale de sens et de lien avec la famille et les amis.
2 Pilier 2. Objectif
Cela ne signifie pas qu’il faille trouver un emploi qui vous rende heureux. Au contraire, le but n’est pas ce que vous voulez, mais ce que vous donnez.
Par exemple, de nombreux parents peuvent dire : « Mon but est d’élever mes enfants ».
M. Smith pense que la clé pour atteindre un but est d’utiliser ses forces pour aider les autres.
Pour beaucoup, cela peut passer par le travail. Cela signifie également que s’il n’y a rien à faire, les gens s’enlisent dans une ornière.
Le but est ce qui donne un sens à la vie et la fait avancer.
Troisième pilier. Aller au-delà de soi-même.
Cela signifie « aller au-delà ». Ce sont des états où l’on s’élève au-dessus de soi, loin de l’agitation de la vie et où l’on se sent connecté à une réalité supérieure.
Certains pourraient dire que la transcendance vient des arts. D’autres peuvent être plongés dans l’église, l’écriture ou tout ce qu’ils aiment.
Quatrième pilier Raconter des histoires
C’est une chose qui surprend souvent les gens. C’est une histoire sur vous-même. Créer une histoire à partir des événements de votre vie crée de la clarté. Il vous aide à comprendre comment vous êtes devenu la personne que vous êtes aujourd’hui.
Cependant, selon Mme Smith, nous ne réalisons pas toujours que nous pouvons contrôler la façon dont nous racontons nos histoires sur *.
Nous pouvons les modifier, les interpréter et les raconter à nouveau. Selon lui, les personnes qui racontent des histoires du type « c’était bien avant, mais maintenant c’est terrible » ont tendance à être plus anxieuses et déprimées.
Mais ils n’ont pas à l’être. Avec le temps, vous pouvez commencer à raconter une histoire différente. Le psychologue Dan McAdams appelle cela une « histoire de rédemption », c’est-à-dire que le mauvais est racheté par le bon.
Les personnes qui mènent des vies significatives ont tendance à raconter des histoires de leurs vies définies par la rédemption, la croissance et l’amour.
Vous ne pouvez pas changer votre histoire du jour au lendemain, mais vous pouvez en créer une nouvelle au fil du temps. Là, toutes les luttes et les douleurs que vous éprouvez peuvent en fait conduire à de nouvelles idées et à la sagesse, et vous pouvez trouver la bonté qui vous soutient.
À la fin de son exposé TED, M. Smith explique en termes puissants pourquoi la quête de sens est vraiment puissante.
« C’est le pouvoir du sens. Le bonheur vient vite. Mais quand la vie est vraiment bonne ou vraiment mauvaise, avoir un sens vous donne quelque chose à quoi vous accrocher. »