Un concept appelé idéalisme met au défi le panpsychisme. Alors que tout dans l’univers pourrait contenir de la conscience, quelle est cette conscience qui était universelle comme vous ne l’aviez jamais pensé auparavant?
Bernardo Kastrup, qui travaille pour explorer les différents aspects de la philosophie et des choses comme l’ontologie, estime que son idéalisme est bien supérieur au physicalisme et au microphychisme. Il semble penser que si l’univers était un seul esprit, la présence de personnalités dissociatives serait à l’origine de la création de la conscience individuelle. C’est quelque chose que beaucoup de gens auront du mal à saisir, mais porte le concept «nous sommes un» à un tout autre niveau.
Selon Big Think, Kastrup a les cinq préoccupations suivantes:
a) Fonder l’expérience dans la conscience cosmique: comment une myriade de qualités expérientielles éphémères naissent-elles dans une conscience cosmique durable?
b) Le problème de la décombinaison: comment se forment les champs phénoménaux privés au sein de la conscience cosmique? Pourquoi ne puis-je pas lire dans vos pensées en déplaçant simplement le centre de mon attention?
c) Réduction de la perception: comment expliquer l’ordre de la nature révélé (le monde physique que nous mesurons) en termes de son ordre caché (ses pensées sous-jacentes)? Pourquoi les qualités respectives sont-elles si différentes?
d) Expliquer les corrélations entre la fonction cérébrale et l’expérience intérieure: si la fonction cérébrale ne constitue pas ou ne génère pas de phénoménalité, pourquoi y a-t-elle une si bonne corrélation
e) Expliquer un monde apparemment partagé et autonome: si le monde est imaginé dans la conscience, comment pouvons-nous tous imaginer essentiellement le même monde en dehors du contrôle de notre volonté personnelle?
D’après Kastrup, vous voyez que la conscience, telle que nous la vivons, est un sous-produit de notre activité cérébrale. Kastrup a un fond très intéressant et est connu pour repousser ses limites. Il dit que chacun de nous est fondamentalement un autel pour l’univers lui-même, comme on peut le voir chez des personnes atteintes de DID ou d’autres objets du même genre que nous pouvons interagir les uns avec les autres sans chevauchement.
L’abrégé de son article sur ce concept va comme suit:
Je propose une ontologie idéaliste qui donne un sens à la réalité d’une manière plus parcimonieuse et empiriquement plus rigoureuse que le physicalisme traditionnel, le panpsychisme ascendant et le cosmopsychisme. L’ontologie proposée offre également plus de pouvoir explicatif que ces trois alternatives, en ce sens qu’elle n’est pas la proie du problème épineux de la conscience, du problème de la combinaison ou du problème de la décombinaison, respectivement. Cela peut se résumer comme suit: il n’ya que la conscience cosmique. Nous, comme tous les autres organismes vivants, ne sommes que des altères dissociés de la conscience cosmique, entourés de ses pensées. Le monde inanimé que nous voyons autour de nous est l’aspect extrinsèque de ces pensées. Les organismes vivants avec lesquels nous partageons le monde sont les apparences extrinsèques d’autres altères dissociés.