À mes amis qui nous aiment, peu importe à quel point nous sommes fous

Merci d’avoir sauvé mon ivresse des rues de New York alors que je courais littéralement sans regarder dans aucune direction. Merci de me tolérer quand j’étais grognon et que je ne faisais aucun effort pour le cacher. Merci d’avoir tenté de me servir d’entremetteur dans une situation sans ailes, dans mon studio, à 4 heures du matin, alors qu’une personne était déjà K.O. dans mon lit.

Merci de m’avoir fait de l’Easy Mac la première nuit où nous nous sommes rencontrés alors qu’il semblait que j’allais tomber. Merci d’être encore mon ami après que je t’ai fait un lap dance, inconscient. Merci d’avoir laissé passer mes conneries quand j’ai décidé que je serais un ami horrible pendant un semestre ou une année. Merci de comprendre ma jalousie et mes insécurités. Merci d’être venu m’écouter chanter, même si j’ai oublié les paroles. Merci de chanter avec moi alors que nous oublions tous les deux les paroles.

Merci de me préparer le petit déjeuner. Merci de me raccompagner chez moi. Merci d’avoir traversé le monde juste pour me rendre visite. Merci d’avoir même vérifié s’il y avait des tarifs aériens raisonnables disponibles, même lorsque vous étiez au milieu de votre propre crise. Merci de m’avoir présenté à votre famille. Merci d’avoir paniqué un instant quand je me suis joint à vous dans le lit à 3 heures du matin mais d’avoir quand même câliné avec moi. Merci pour la fête surprise dont je me souviendrai toujours.

Merci d’être venu passer du temps avec moi même quand vous travailliez de nuit et que vous ne dormiez pas. Merci de partager votre vin, entre autres choses. Merci de recevoir tous mes SMS de la Bank of America alors que j’étais à l’étranger. Merci de m’avoir aidé à faire mes impôts alors que j’étais au bord de la crise mentale. Merci d’aimer toutes mes photos aveuglément. Merci de m’aider à choisir quel filtre utiliser sur Instagram. Merci de lire tout ce que j’écris, même quand c’était mélodramatique et angoissant, ce qu’ils sont toujours.

Merci de ne pas rendre les choses gênantes après que nous… tu sais. Merci de me texter sans arrêt même quand je n’étais pas réactif, sérieusement. Merci de me calmer quand j’étais ivre et en larmes le jour de mon anniversaire. Merci de toujours prendre de mes nouvelles, même si je sais que vous avez votre propre vie à mener. Merci de connaître la vérité même quand je me mentais à moi-même.

Merci de ne pas me frapper pour mon manque de contrôle du volume. Merci de tolérer la boue dans laquelle semble vivre mon esprit. Merci de vous ouvrir à moi sur ce qui vous fait mal et sur ceux que vous avez aimés. Merci de partager une playlist Spotify avec moi. Merci de me calmer avec des remarques rationnelles qui n’étaient pas trop dures. Merci de m’avoir appris à nettoyer une toilette. Merci de m’écouter parler du même garçon encore et encore. Merci de danser avec moi jusqu’à 5 heures du matin.

Merci de m’écouter hurler des chansons de Justin Bieber au club sans être gêné. Merci de ne pas en faire tout un plat quand vous pouviez m’entendre vomir dans la salle de bain. Merci de m’avoir donné un endroit où dormir pour l’été. Merci pour les biscuits Girl Scout.

Merci de m’inspirer dans mon style personnel. Merci d’être basique et de faire des masques avec moi le vendredi soir. Merci de me forcer à faire du kickboxing pour être un peu moins en surpoids. Merci d’être passé pour ma dernière nuit à New York et d’avoir mangé Shake Shack avec moi.

Merci de me guider sur ce qu’il faut répondre par message. Merci de garder mes secrets. Merci de ne pas être flottant et de respecter les plans. Merci de toujours être là et fiable. Merci de ne pas me juger. Merci de m’apprendre à me défendre. Merci de me faire sentir que je vaux quelque chose de plus.

Merci de me faire sentir un peu moins fou quand je me sentais comme un roi fou. Merci pour la validation verbale et les paroles d’affirmation parce que vous savez que j’en ai besoin.

Merci d’être revenu. Merci de ne pas avoir oublié. Merci d’être toujours mon ami même quand nous sommes séparés par des océans. Merci d’être mon ami, parce que bon sang, je ne sais pas comment vous faites parfois.

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