« Vous vous êtes critiqué pendant des années et cela n’a pas fonctionné. Essayez de vous approuver et voyez ce qui se passe. » ~Louise L. Hay
J’ai rêvé de créer ma propre entreprise pendant des années. Dix ans, exactement.
S’il y a quelques raisons pour lesquelles il a fallu tant de temps pour faire le grand saut, la procrastination est en tête de liste.
Il est difficile de changer de carrière, inconfortable de quitter un salaire fixe et angoissant de penser à l’échec.
Même après avoir passé des mois et des années à apprendre, à étudier et à obtenir des certifications, alors qu’il ne s’agissait plus d’avoir les compétences, l’incertitude du succès était suffisante pour que je continue à remettre à plus tard l’idée de commencer à me commercialiser.
J’avais peur d’échouer. J’avais peur de ne pas être parfaite. J’avais peur que les gens pensent que j’étais une blague. Et j’avais peur de ne pas être capable de faire tout le travail que cela impliquait.
Alors j’ai traîné les pieds et j’ai continué à refiler mon travail au « futur moi ».
Je faisais ça pour tout, d’ailleurs.
« Demain Sandy » peut faire la vaisselle. Elle s’occupera de programmer ce rendez-vous chez le médecin. Oh, et je l’inscris aussi pour cette conversation difficile que je dois avoir avec ma mère.
À un moment donné, j’ai reconnu que je remettais souvent à plus tard parce que je voulais que tout soit parfait.
Je ne travaillais pas sur un projet d’artisanat ou je ne préparais pas une nouvelle recette si je ne savais pas qu’elle serait parfaite.
Ou bien je peaufinais des projets au travail jusqu’à la dernière seconde et même au-delà, au détriment du travail à accomplir.
Ou encore, je m’acharnais sur chaque texte et chaque courriel que j’envoyais, choisissant souvent de ne pas envoyer de message si je ne savais pas exactement quoi dire.
Mais, comme vous pouvez le constater, j’ai parcouru un long chemin depuis cette version de moi.
Depuis, j’ai créé ma propre entreprise (et j’adore ça !), et j’ai rassemblé mes meilleurs outils sur papier pour savoir comment arrêter de procrastiner – même si j’ai en fait procrastiné pour écrire cet article (ironique, je sais !).
Aujourd’hui, je n’ai pas laissé ma peur d’être » assez bonne » me retenir de partager des conseils réels et utiles et des changements d’état d’esprit pour avancer et arrêter de rester bloqué.
Parce que lorsque nous sommes bloqués, nous commençons à nous raconter des histoires. C’est donc par là que nous allons commencer, avec cette histoire que nous nous racontons sur les raisons de la procrastination.
Ce que nous pensons être la procrastination
Nous pensons à tort que la procrastination est de la paresse.
Mais la procrastination est un processus actif. Vous choisissez de faire autre chose au lieu de faire la tâche que vous savez devoir accomplir.
À l’inverse, la paresse n’est pas une démarche active. C’est de l’apathie, de l’inactivité et un manque de volonté d’agir. C’est une attitude du type « Je pourrais, mais je ne veux pas ».
Mais lorsque vous procrastinez, vous vous sentez encore plus stressé parce que vous voulez vraiment accomplir votre tâche. Vous évitez simplement le stress et avez du mal à vous motiver.
C’est pour cela que l’on procrastine.
Ce qu’est réellement la procrastination et pourquoi nous la pratiquons
La procrastination est une technique d’évitement du stress. Il s’agit d’un processus actif visant à éviter temporairement l’inconfort.
Inconsciemment, nous nous disons : « Le Moi actuel n’est pas prêt à vivre cet inconfort, je vais donc le reporter sur le Moi futur ».
(Nous faisons cela comme si nous demandions à un étranger de faire le travail à notre place. Les chercheurs ont constaté par IRMf que lorsque nous pensons à notre futur moi, cela allume la même partie du cerveau que lorsque nous pensons à des étrangers).
La bonne nouvelle, c’est qu’en vous efforçant de surmonter votre habitude de procrastination, vous renforcez votre résilience globale à la détresse.
C’est ainsi que je définis la résilience : une volonté de faire l’expérience de l’inconfort.
Exemples de procrastination
La procrastination est un phénomène délicat. Parfois, il est évident que nous la pratiquons. Parfois, nous ne nous en rendons pas vraiment compte (comme lorsque j’ai dû arroser les plantes à ce moment précis au lieu d’écrire cet article de blog).
Voici donc quelques exemples :
- Faire défiler Instagram au lieu de s’atteler à des tâches importantes.
- Repousser les missions de travail jusqu’à la dernière minute.
- Vouloir commencer une nouvelle habitude positive (faire un régime, faire de l’exercice ou économiser de l’argent), mais la retarder à plusieurs reprises tout en se disant que « je vais commencer bientôt ».
- Vous voulez créer une entreprise, mais vous perdez du temps en « mode recherche » au lieu de passer à l’action.
- Faire une tâche facile et moins importante qui « doit être faite » avant de se lancer.
- Attendre d’être « d’humeur » pour faire la tâche.