« Les preuves recueillies jusqu’à présent suggèrent que dans les premières minutes après la mort, la conscience est réduite à néant. Nous ne savons pas si la conscience disparaît alors, mais ce que nous savons, c’est que la conscience ne se perd pas. Nous savons que le cerveau ne peut pas fonctionner lorsque le cœur s’arrête de battre. Mais dans ce cas, la conscience semble avoir continué pendant trois minutes alors que le cœur ne battait pas, alors que le cerveau s’arrête normalement de battre 20 à 30 secondes après l’arrêt du cœur. Il s’agit d’un résultat important car on a souvent supposé que les expériences de mort sont probablement des hallucinations ou des délires qui se produisent avant l’arrêt cardiaque ou après que le cœur a été relancé avec succès ; mais aucune de ces expériences ne correspond à des événements « réels » lorsque le cœur ne bat pas. De plus, les souvenirs détaillés de la perception visuelle dans ce cas étaient cohérents avec les circonstances confirmées.
Les scientifiques admettent qu’ils n’ont toujours aucune idée de ce qu’il advient de la conscience humaine après la mort, bien que l’étude apporte des preuves concrètes de la capacité de notre conscience à survivre aux premières minutes de la mort physique et à maintenir une vigilance suffisante pour observer d’une manière ou d’une autre le corps cliniquement mort et son environnement en attendant la réanimation.
Cette recherche est la preuve scientifique que la conscience survit à la mort clinique. Bien que ces données ne soient pas concluantes, l’étude ouvre la voie à une compréhension croissante de la relation corps-esprit. Le lien entre la science et l’esprit pourrait être plus étroit que jamais.