Quand une relation se termine
Que nous ayons choisi de partir ou non, il y a souvent un profond sentiment de perte lorsqu’une relation prend fin. Ce sentiment de perte peut réapparaître à tout moment après que nous pensons être passés à autre chose, en particulier lorsque nous voyons quelqu’un d’autre prendre notre place. Un endroit qui nous a un jour donné le sentiment d’être spéciaux, appréciés, adorés.
J’ai vécu cela en voyant la nouvelle petite amie de mon ex emménager dans une maison qui était autrefois la mienne. Le sentiment d’être remplaçable. Même si, en fin de compte, une relation n’est pas bonne pour nous et n’est plus ce que nous voulons pour notre avenir, regarder quelqu’un passer à autre chose peut faire remonter le chagrin et l’insécurité.
Plutôt que de se laisser aller à ces sentiments, nous pouvons choisir d’être heureux pour l’autre. Heureux d’avoir trouvé l’amour et le réconfort chez quelqu’un d’autre. Heureux de leur propre capacité à guérir et à aller de l’avant dans leur vie.
Ce n’est pas toujours facile quand on n’a pas trouvé l’amour ou le confort chez l’autre, qu’on n’a pas guéri et qu’on n’avance pas dans sa propre vie. Ce qui rend les choses encore plus difficiles, c’est que nous nous rejetons souvent nous-mêmes lorsque nous nous sentons rejetés par quelqu’un que nous aimons. L’antidote ? Se concentrer sur la recherche de l’amour et du confort en nous-mêmes pour renforcer le fait que nous sommes toujours dignes d’être aimés, et que nous ne méritons pas d’être ou de nous sentir rejetés par qui que ce soit, y compris nous-mêmes.
Quand nous nous comparons aux autres
La jalousie est une émotion destructrice et peut être déclenchée par un commentaire spontané, un regard de travers ou un message sur les médias sociaux.
Nous sommes heureux et contents un moment, le lendemain notre ex met à jour son statut Facebook en « relation », ou nous voyons un post de quelqu’un qui semble aller mieux dans la vie, et nous sommes envoyés dans une spirale descendante qui implique le harcèlement des profils, la comparaison avec un autre, la colère, la remise en question de nos décisions, les sentiments de regret… la liste est longue.
Pour vaincre le monstre aux yeux verts, nous devons cesser de nous comparer aux autres et voir nos propres dons uniques.
Souvent, c’est le désir d’être quelqu’un de spécial qui entraîne des comportements et des modes de pensée malsains. Pensez-y : Vous êtes déjà spécial. Vous êtes déjà assez bon, tout comme vous l’êtes. Sans avoir à changer ou à faire quoi que ce soit de différent. Vous pouvez arrêter d’essayer d’être assez bon et vous permettre de l’être tout simplement.
Lorsque j’ai récemment vécu un conflit dans une relation interpersonnelle, je parlais avec ma mère et je lui ai dit, dans la défaite, « J’essaie tellement d’être une bonne personne ».
Elle m’a dit : « Alors arrête d’essayer ». Tu es déjà une bonne personne. Tu n’as pas à essayer, c’est ce que tu es ».
La vérité, c’est que personne n’est venu avant vous ou ne viendra après vous avec vos qualités exactes. Vous n’avez pas besoin de faire vos preuves, ni auprès des autres ni auprès de vous-même. Le fait même que vous existiez est un miracle. Quel don ! Permettez à ce que vous êtes de briller, et permettez aux autres de briller, sans insécurité, jalousie ou peur. Nos véritables dons sont révélés lorsque nous reconnaissons que nous sommes tous parfaits tels que nous sommes.
Il est temps d’écrire une nouvelle histoire
Ces vieilles histoires d’enfance, les mots haineux sur le terrain de jeu ou le rejet des autres, ils ne collent plus. Elles ne l’ont jamais été. Nous leur avons malheureusement permis de signifier quelque chose à notre sujet et nous avons rejoué la même histoire encore et encore. En tant qu’adultes, nous avons la capacité et la conscience de voir et de briser ces vieux schémas.
Le simple fait de reconnaître nos anciennes histoires est un premier pas important. L’étape suivante consiste à créer de nouvelles histoires qui correspondent mieux à ce que nous voulons être et à ce que nous voulons ressentir. Et la dernière étape est de soutenir ces nouvelles histoires avec nos perceptions et nos interprétations.
Au lieu d’interpréter une rupture ou un licenciement comme une preuve de notre indignité, nous pouvons nous dire qu’il y a quelque chose de mieux pour nous – et que nous le méritons. Au lieu de nous attendre à ce que les gens nous rejettent, nous pouvons nous concentrer sur toutes les raisons qui font que nous méritons d’être acceptés, et reconnaître que s’ils ne le font pas, c’est leur perte.
Nous pouvons également nous aider à graver ces nouvelles histoires en nous entourant de personnes qui nous soutiennent, nous apprécient et nous encouragent.
Alors que je poursuis mon propre chemin vers la guérison, je suis si reconnaissante d’avoir un petit ami et un réseau d’amis et de famille qui m’ont incroyablement soutenue (y compris ma sœur, qui est devenue ma meilleure amie au fil des ans), ainsi qu’un incroyable chiot qui m’apprend quotidiennement le sens de l’amour inconditionnel (je recommande vivement un chien pour guérir les blessures émotionnelles). Même lorsque je me retire ou que je tombe dans de vieux schémas, je continue à être entourée de personnes qui m’acceptent, me défient, me soulèvent et m’inspirent pour être la meilleure version de moi-même.
Mon nouveau rêve est le suivant : Je me présente en classe pour enseigner le yoga et les étudiants arrivent prêts et désireux de pratiquer. Ils sont engagés et enthousiastes à l’idée d’être là, et moi aussi. Je ne suis plus en insécurité et je ne crains plus d’être rejetée ou abandonnée. Dans ce nouveau rêve, je donne tout ce que j’ai et je laisse mes dons briller. Ce faisant, je donne aux autres la permission d’en faire autant.
Nous sommes les auteurs de notre propre histoire. Le genre d’histoire qui nous permet de vivre notre meilleure vie. Nous pouvons réécrire notre histoire si elle ne correspond plus à nos attentes, car nous continuons à grandir et à évoluer sur notre chemin. Que dira votre histoire à votre sujet ?