En raison de la violence de leurs pairs, les enfants peuvent se sentir rejetés, effrayés, invisibles, honteux, en colère, avoir du mal à nouer des amitiés étroites et rencontrer toute une série d’autres problèmes lorsqu’ils grandissent.
Les enfants qui se comportent de manière violente peuvent également avoir de graves conséquences négatives à l’âge adulte. En fait, à l’âge adulte, ils peuvent avoir l’impression que se frapper ou se faire mal est une façon d’exprimer leur colère et de se défendre.
La violence entre pairs est un comportement par lequel un groupe d’enfants ou un enfant provoque une détresse en gênant, attaquant ou blessant délibérément un autre enfant ou un enfant qui n’est pas en mesure de se défendre.
La violence entre pairs peut prendre la forme de menaces, de lésions physiques, de rejet, de taquineries, de commérages, de prise ou de dissimulation d’objets.
Il n’est pas toujours facile d’identifier si un enfant est impliqué dans la violence entre pairs, mais il existe des signes et des symptômes qui peuvent indiquer qu’un enfant est victime de violence entre pairs.
Il est important de comprendre qu’il n’existe pas de distinction claire entre les auteurs et les victimes. Les enfants peuvent être bouleversés de voir quelqu’un d’autre faire quelque chose de mal, et les tyrans sont souvent eux-mêmes victimes de la violence de leurs pairs.
Les enfants victimes de violence ne peuvent pas se débrouiller seuls.
Il est important que les adultes, les parents et les enseignants soient sensibles à cette question et ne permettent pas que la violence qui existe dans la société prenne place dans les couloirs de l’école et affecte le développement des enfants.
Formes de violence entre pairs
Il existe en fait deux formes principales de violence entre pairs : la violence physique et la violence verbale.
La violence physique est la forme la plus visible et comprend des actes tels que les coups de poing, les coups de pied, les poussées, les étouffements et les tractions. La violence verbale s’accompagne souvent d’une agression physique et comprend des insultes, la propagation de rumeurs, des taquineries constantes et des moqueries.
La violence est classée en quatre sous-types : violence émotionnelle, sexuelle, culturelle et économique.
La violence psychologique est étroitement liée à la violence physique et verbale et comprend l’exclusion délibérée des enfants des classes communes ou des activités de groupe et l’ignorance délibérée de la communication.
L’abus sexuel comprend les attouchements non désirés et les commentaires offensants (par exemple, les attouchements et les « Tu as de belles fesses ! » etc.). (par exemple, des commentaires du type « Je t’aime ! »).
Enfin, la violence culturelle comprend les insultes fondées sur l’ethnie, la religion ou la race. Et la violence économique consiste à voler ou à extorquer de l’argent aux enfants.
Symptômes d’intimidation à l’école :
– L’absentéisme et le retrait des activités scolaires.
– Ecchymoses ou cicatrices inexpliquées sur le corps.
– Articles cassés ou volés.
– Problèmes de santé mentale (par exemple, dépression, anxiété, trouble panique)
– Arrêt soudain de la communication (refus de parler de leur journée à l’école).
– Refus d’aller à l’école, baisse soudaine des résultats scolaires
– Perturbations (par exemple, dépression, anxiété, dépression)
– Manque de confiance en soi (estime de soi)
– Troubles du sommeil (cauchemars)
– Alcoolisme ou toxicomanie
– Changements de comportement (par exemple, agressivité à la maison, perte d’intérêt pour des activités auparavant très prisées)
– Comportement inadapté au stade de développement de l’enfant
– Violence contre d’autres enfants, des membres de la famille ou des amis
L’environnement scolaire, où la violence entre pairs peut se produire, est également un lieu important de développement. Le manque d’intimité, le sentiment de ne pas être accepté par tous les élèves et le manque de respect mutuel entre les enseignants et les élèves peuvent tous contribuer à la violence dans les écoles.
Le manque de réactivité des enseignants et l’absence de professionnels (psychologues) dans les écoles ne font qu’encourager les élèves violents à devenir agressifs envers les autres élèves.
Comment aider les enfants victimes de violences homosexuelles ?
Il faut beaucoup de courage à un enfant pour admettre qu’il subit des violences de la part de ses camarades à l’école et qu’il n’en parle pas à ses parents de peur que le fait de demander de l’aide à l’école n’aggrave la violence.
Si un enfant admet avoir été victime de la violence de ses pairs, il est important de réagir calmement. Les enfants sont les plus importants et ont besoin du soutien de leurs parents pour surmonter les situations de violence entre pairs.
Tout d’abord, décidez toujours ensemble des prochaines étapes pour mettre fin à la violence entre pairs et discutez avec votre enfant de ce que vous pensez qu’il devrait faire pour mettre fin à la violence.
Expliquez ensuite à votre enfant que les agresseurs demandent souvent aux enfants de répondre à la violence et qu’il est important que les enfants ne se comportent pas comme des méchants.
Ouvrir une enquête et obtenir des informations sur l’auteur et la violence, par exemple pour contacter l’école si la violence a lieu dans un établissement scolaire.
Il est important de demander l’aide d’un psychologue. En plus de parler à leurs parents, les enfants devraient parler à ceux qui comprennent le mieux les symptômes, les conséquences et les moyens de surmonter la violence entre pairs.
Enfin, élargissez le cercle d’amis et les centres d’intérêt de votre enfant avec des activités qui ont un impact sur la confiance et la résilience, comme le théâtre, la danse, les activités sportives et les arts martiaux.
Contactez toujours la police locale s’il s’agit de violence entre pairs, notamment de menaces de violence, d’intimidation ou de chantage, d’automutilation ou de tentatives de suicide.