Les rêves sont une énigme permanente que les gens tentent d’interpréter depuis l’Antiquité. Certains sont agréables, certains sont terrifiants et d’autres sont carrément surréalistes. Mais les cauchemars peuvent-ils réellement servir un but?
Une nouvelle recherche explore comment les cauchemars nous aident à gérer nos peurs.
Une équipe de recherche composée de scientifiques de l’Université de Genève et des hôpitaux universitaires de Genève, en Suisse, a collaboré avec l’Université du Wisconsin pour mener à bien cette recherche. Ils ont étudié les rêves de plusieurs personnes et analysé les zones du cerveau les plus actives pendant les rêves. Lorsque les participants se sont réveillés, ils ont testé les changements dans l’efficacité des zones du cerveau qui contrôlent les émotions lors de la peur.
« Nous étions particulièrement intéressés par la peur: quelles zones de notre cerveau sont activées lorsque nous faisons des cauchemars? » dit Lampros Perogamvros chercheur au Laboratoire du sommeil et de la cognition de l’Université de Genève.
Avec 18 participants à l’étude. Les scientifiques ont utilisé l’électroencéphalographie à haute densité (EEG) pour mesurer l’activité cérébrale pendant le sommeil. Les scientifiques les ont réveillés plusieurs fois dans la nuit et leur ont posé une série de questions.
Les questions comprenaient: «Avez-vous rêvé? Et si oui, avez-vous eu peur? »
Le cerveau pendant les cauchemars
« En analysant l’activité cérébrale en fonction des réponses des participants, nous avons identifié deux régions cérébrales impliquées dans l’induction de la peur ressentie pendant le rêve: l’insula et le cortex cingulaire », rapporte Science Daily.
Lorsque les gens sont éveillés, l’insula – aussi appelé Le cortex insulaire – évalue les émotions et s’allume immédiatement lorsque quelqu’un éprouve de la peur. Le cortex cingulaire prépare les réactions motrices et comportementales en cas de menace.
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