La guérison est notre responsabilité parce que nous avons le pouvoir de nous guérir nous-mêmes, même si on nous a fait croire auparavant que ce n’était pas le cas.
La guérison est notre responsabilité parce que nous sommes mal à l’aise, et l’inconfort signale presque toujours un endroit dans la vie où nous sommes censés nous élever et nous transformer.
La guérison est notre responsabilité parce que chaque grande personne que vous admirez profondément a commencé par s’opposer à tout ce qu’elle pouvait, et a appris que sa puissance intérieure n’était pas à la hauteur du pire de ce que la vie pouvait offrir.
La guérison est notre responsabilité parce que « guérir » n’est pas en fait revenir à comment et qui nous étions avant, c’est devenir quelqu’un que nous n’avons jamais été – quelqu’un de plus fort, de plus sage, de plus gentil.
Lorsque nous guérissons, nous entrons dans les personnes que nous avons toujours voulu être. Nous ne sommes pas seulement capables de métaboliser la douleur, nous sommes capables d’apporter de réels changements dans nos vies, dans nos familles et dans nos communautés. Nous sommes capables de poursuivre nos rêves plus librement. Nous sommes capables de faire face à tout ce que la vie nous réserve, parce que nous sommes autonomes et assurés. Nous sommes plus disposés à oser, à risquer et à rêver d’horizons plus vastes, que nous n’aurions jamais cru pouvoir atteindre.
Le fait est que lorsque quelqu’un d’autre fait quelque chose de mal et que cela nous affecte, nous restons souvent assis à attendre qu’il nous enlève la douleur, comme s’il pouvait venir défaire ce qui a été fait.
Nous ne réalisons pas que dans cette douleur se trouvent les leçons les plus importantes de notre vie, le terreau fertile sur lequel nous pouvons commencer à construire tout ce que nous voulons vraiment.
Nous ne sommes pas censés traverser la vie indemnes.
Nous ne sommes pas censés arriver à la ligne d’arrivée sans être blessés, propres et ennuyés.
La vie nous blesse tous de différentes façons, mais c’est la façon dont nous réagissons – et qui nous devenons – qui détermine si un traumatisme devient une tragédie, ou le début de l’histoire de la façon dont la victime est devenue le héros.