Lorsqu’il s’agit d’élever des enfants épanouis, bienveillants et épanouis, tout commence par la famille. Les meilleurs foyers sont des foyers compatissants, où l’on donne la priorité à la voix et aux sentiments des enfants.
Des études montrent qu’à l’âge de trois ans, les enfants commencent à faire preuve d’une véritable compassion et d’empathie, et sont capables de comprendre que leurs sentiments et leurs expériences peuvent être différents de ceux des autres.
En tant que coach parental, voici quelques-unes des erreurs parentales toxiques que j’ai remarquées et qui font que les enfants deviennent plus égoïstes et ont plus de droits à l’âge adulte :
- Dire oui à presque tout
Des études montrent que les enfants qui grandissent avec un sentiment de droit – qui découle d’un excès d’éducation et d’indulgence envers vos enfants – sont plus préoccupés par eux-mêmes, montrent moins d’empathie pour les autres, manquent d’une forte éthique de travail et peuvent se comporter comme si les règles ne s’appliquaient pas à eux.
Pour enseigner la compassion à vos enfants, vous devez commencer à dire non parfois. Non, vous ne nettoierez pas après eux. Non, vous ne leur achèterez pas ce qu’ils veulent. Non, vous ne vous laisserez pas parler de cette façon.
En donnant des conséquences à leurs actions malsaines, vous les aiderez à voir les situations de différents points de vue.
Si votre enfant insulte son frère ou sa sœur, par exemple, ne laissez pas passer l’occasion. Dites-lui plutôt : « Je ressens [insérez vos sentiments] quand tu parles à ton frère de cette façon. Être gentil avec ton frère est une règle dans notre maison. L’appeler [insérer le nom] est inacceptable, et il y a des conséquences à ce comportement. »
- Ne pas créer d’opportunités d’enseignement
Vous pouvez penser qu’ils ne font pas attention, mais les enfants observent très attentivement la façon dont vous réagissez aux situations. Vous voulez qu’ils soient témoins de la façon dont vous voyez le bien en chacun, peu importe l’importance du problème ou l’identité de la personne.
Même les plus jeunes enfants peuvent s’habituer à l’idée de se mettre à la place de quelqu’un d’autre. Par exemple, je veux que mes fils aient envie d’aider et pensent plus souvent les uns aux autres :
Moi : « Je prépare des sandwiches. Tu en veux quel genre ? »
Fils : « De la dinde, s’il te plaît ! »
Moi : « Qu’est-ce que je dois faire pour ton frère ? »
Fils : « Dinde ! « De la dinde ! »
Moi : « Hmm. C’est certainement le sandwich que tu veux parce que c’est ton préféré. Mais pensons à ton frère. Comment penses-tu qu’il se sentirait s’il rentrait à la maison et voyait ton sandwich préféré préparé pour lui ? Que penses-tu qu’il dirait du sandwich qu’il voulait ? »
Fils : « Il aurait voulu du beurre de cacahuètes et de la gelée ? »
Moi : « Oui, j’aime la façon dont tu as pensé aux sentiments de ton frère et à ce qui le rendrait heureux. »
- Ne pas s’occuper de ce qui se passe dans le monde
À l’âge de huit ans, les enfants sont capables de comprendre que les sentiments d’une personne ne sont pas forcément liés à ce qu’elle vit sur le moment, mais plutôt aux circonstances générales de sa vie.
Au cours de cette période de développement, les enfants acquièrent également une compréhension et une empathie plus concrètes pour un groupe de personnes opprimées. C’est pourquoi il est si important de leur parler de ce qu’ils peuvent voir dans les journaux, entendre en dehors de la maison ou lire sur les médias sociaux.
Profitez de ces moments pour montrer comment faire preuve d’une véritable attention, d’un soutien ou d’une prise de parole pour les autres. Plus vous sèmerez de graines de compassion, plus vos enfants récolteront une vie au service des autres.
- Leur donner tout sans leur imposer la gratitude
Travailler pour leur argent de poche ou parce qu’ils font partie de la famille apprend aux enfants à soutenir les autres, ce qui les aide à comprendre l’importance de la communauté et du travail d’équipe.
Les enfants apprennent à être reconnaissants lorsqu’ils n’obtiennent pas tout ce qu’ils demandent. Permettez-leur de vouloir ces choses supplémentaires. Apprenez-leur à dire « merci » (même si c’est pour le gâteau aux fruits fade de tante Ethel). Faites-leur tenir un « journal des remerciements ».
Chez nous, nous avons un tableau blanc sur la porte d’entrée et les enfants doivent écrire une réponse à une question quotidienne avant de partir chaque jour. Cette question est souvent centrée sur la gratitude et le remerciement.
- Ne pas leur faire découvrir le bénévolat
Nous ne pouvons pas toujours faire l’expérience de ce que quelqu’un d’autre a vécu, mais nous pouvons établir des liens sur le plan humain en faisant du bénévolat.
La compassion au sein d’une communauté signifie se rassembler autour de cette idée commune de voir les autres et d’essayer de comprendre leurs expériences vécues – de manière à ouvrir son cœur à se montrer pour eux.
J’exhorte les parents à travailler sans relâche pour soulager la souffrance de nos voisins, à lutter contre nos égos et à honorer le caractère sacré de chaque être humain. C’est ainsi que je choisis de vivre ma vie et que je veux élever mes enfants pour qu’ils vivent la leur.
Le Dr Traci Baxley est professeur, coach parental et auteur de « Social Justice Parenting : How to Raise Compassionate Anti-Racist Justice Minded Kids in an Unjust World ». Éducatrice depuis plus de 30 ans, diplômée en développement de l’enfant, en enseignement élémentaire et en programmes d’études, elle se spécialise dans la diversité et l’inclusion, les programmes d’études contre les préjugés et l’éducation à la justice sociale. Suivez-la sur Instagram.